Restée isolée pendant 60 ans, et en particulier depuis le coup d’état de 1988 qui vit la junte accéder au pouvoir, rebaptisant le pays « Myanmar ». Une ouverture s’est amorcée ces dernières années avec la libération puis l’accession au pouvoir de la leader démocrate Aung San Suu Kyi. Le pays bénéficie depuis d’une certaine médiatisation, et la destination a le vent en poupe auprès des voyageurs. La Birmanie est le pays le plus vaste d’Asie du Sud-Est. Le pays compte un peu plus de 54 millions d’habitants. Sept peuples principaux (Birmans, Shans, Môns, Karens, Arakanais, Rohingas, Kachins) regroupent 135 sous-groupes ethniques avec chacun leur dialecte, leurs particularités, leur histoire. Ils forment près d’un tiers de la population et occupent plus de la moitié du territoire. Le « pays aux milliers de pagodes » est très peu industrialisé, la population est essentiellement rurale. Encore peu ouverte, la Birmanie conserve son mode de vie traditionnel. Le contraste avec les pays voisins donne l’impression d’une carte postale immuable dans le temps… Une destination encore très authentique et une population extrêmement accueillante et avide de contact sont au rendez-vous. Les infrastructures touristiques sont encore insuffisantes face à l’engouement soudain pour cette destination. Les hébergements ainsi que les guides qualifiés sont notamment en nombre insuffisant. Il convient donc d’organiser les séjours plusieurs mois à l’avance afin de pouvoir en garantir la qualité.
Le pays se visite toute l’année. La meilleure saison se tient d’octobre à février, les premiers mois de la saison sèche. De mars à mai, les températures sont plus élevées (fin de la saison sèche). La saison des pluies dure 3 mois, de juin à septembre. Durant cette période, on ne pourra pas envisager de séjour balnéaire (la plupart des hôtels sont fermés), ni les régions difficiles d’accès en raison de l’état des routes qui deviennent alors boueuses (comme Sittwe, Mrauk-U, Mergui, Moulmein).
Les vols intérieurs, ainsi que les véhicules disponibles se sont nettement améliorés durant ces dernières années, les amenant à un niveau équivalent aux autres pays de la région. Le train est un moyen pittoresque de voyager sur certaines courtes portions, mais n’est pas un moyen de transport suffisamment fiable ou confortable. Ceci est voué à s’améliorer dans les années à venir, avec l’aide d’un fonds d’investissement japonais. Les routes sont dans un état plutôt satisfaisant et ont tendance à s’améliorer. La bonne couverture aérienne permet de compenser certaines portions de routes trop longues.
Le pays offre une gamme d’hôtels de 3 à 5 étoiles. Le service y est tout à fait correct. On note cependant un manque d’hébergements face à la demande touristique qui est en forte hausse. Il est donc nécessaire de pouvoir organiser les séjours suffisamment à l’avance pour pouvoir retenir les hébergements souhaités. L’hébergement chez l’habitant est possible uniquement durant les treks. On peut espérer un développement de ce type d’hébergement au fil des ans.
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